Première Consultation

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il y a 3 ans

Je jetai un regard furtif à mon reflet dans le miroir de l’ascenseur. La lumière blafarde me renvoyait mon visage pâle et cerné, mes lèvres écarlates et mon cou marbré de rouge. Mon cœur pulsait contre mes côtes tandis que je pressais nerveusement le bouton du quatrième étage.

L’envie de faire demi-tour m’étreignait presque autant que la curiosité d’avancer. Finalement, l’ascenseur s’immobilisa dans un grincement métallique et la voix mécanique annonça le quatrième étage. Mon reflet me dévisagea encore un instant puis je fis volte-face et traversai le couloir en trois grandes enjambées. Je m’arrêtai devant une porte en chêne ornée d’une petite plaque métallique indiquant le nom du praticien avec qui j’avais rendez-vous ; je pressai la sonnette du bout des doigts et poussai la porte sans attendre.

Je découvris un long couloir éclairé par des appliques murales qui s’ouvrait sur une petite salle d’attente tout à fait confortable. La lumière de la rue filtrait à travers le fin voilage pastel qui drapait l’unique fenêtre, et je m’installai du bout des fesses dans un petit canapé. La petite pièce était déserte, et une chaîne hi-fi diffusait quelques notes de jazz dans un coin de la pièce ; en guise de lecture, point de magazines tapageurs, mais des recueils de poésie, disposés sur la table basse. Je finis par me détendre légèrement et fermai mes yeux pour me concentrer sur le rythme de ma respiration, et tenter de juguler mon stress.

Soudain, une main douce se posa sur la mienne, et une voix suave murmura :

— Madame Chapuis, c’est à nous.

Je sursautai et rougis lamentablement à ce contact ; mais le médecin était reparti et traversai déjà le couloir. Je rassemblai mes affaires en hâte et sentis la panique m’envahir, sous la forme d’une chaleur qui mouillait mes aisselles et me chauffait les joues. m o r t ifiée, je serrai la main du médecin qui m’invita à entrer dans son bureau.

— Merci Docteur, murmurai-je.

— Asseyez-vous, je vous en prie.

La pièce était chaleureuse et décorée avec goût ; la lumière, chaude et tamisée, évoquait le confort d’un feu de cheminée et un grand canapé garni de coussins et de couvertures de laine invitait au lâcher prise en son sein. C’est avec raideur que je m’assis cependant, les mains posées sur les cuisses et le regard fixement baissé.

— Madame Chapuis…

Je levai les yeux malgré moi.

— Je vous propose de commencer par vous mettre à l’aise. Cette première séance dure généralement entre 2 et 3 heures en fonction du patient. Je vois que vos vêtements ne sont peut-être pas les plus adaptés pour une séance de détente ; j’ai des affaires propres derrière ce paravent, que diriez-vous d’enfiler quelque chose de plus confortable avant de commencer ?

Je rougis de plus belle et acquiesçai sans un mot. Je me levai, contournai le paravent et découvris en effet une pile de vêtements à l’odeur délicate de linge propre : un pantalon de jogging ajusté, un pull en cachemire et de grosses chaussettes de laine.

J’entrepris de descendre la fermeture éclair de mes bottes en cuir qui galbaient mes mollets, pour laisser découvrir mes bas que je fis à leur tour descendre soigneusement le long de mes jambes avant de les ranger dans un coin.

Je défis la boutonnière de ma robe préférée que j’avais choisie pour l’occasion, et la fis finalement tomber à mes pieds pour me retrouver uniquement vêtue de ma culotte. J’enfilai le pantalon qui s’avéra tout à fait à ma taille et épousait même de façon assez flatteuse mes cuisses et mes fesses. Après un instant d’hésitation, je retirai à nouveau le pantalon, puis ma culotte, que je déposai sur la commode avec mes bas et ma robe, puis enfilai à nouveau le pantalon, puis le pull sur ma peau nue à travers lequel mes seins pointaient légèrement d’être restés à l’air libre.

Je terminai par les chaussettes, puis revins m’installer sur le canapé. Je crus déceler une lueur d’amusement dans le regard du docteur qui m’observait m’installer. D’avoir retiré ces vêtements que j’avais choisis avec autant de soin comme une armure, un camouflage, me fit sentir tout à coup totalement nue et vulnérable. Peut-être était-ce d’ailleurs l’objectif de cette introduction ?

Je ne savais pas pourquoi j’avais retiré ma culotte, mais cette audace fit parcourir un délicieux frisson le long de ma colonne vertébrale et je regardai enfin longuement le praticien dans les yeux. Je pris la parole, d’un ton plus assuré que je ne m’en croyais capable :

— Je suis ici car malgré toutes mes convictions féministes, je n’arrive pas à prendre le devant de mes relations sexuelles… Je laisse les hommes venir à moi, confortablement, mais je me sens incapable d’initier le rapport… C’est comme si j’étais… tétanisée.

— Je vais commencer par vous poser une série de questions afin de mieux vous connaître, madame Chapuis, m’annonça-t-il, délicatement. Bien entendu, tout ce qui se passe dans ce cabinet est strictement confidentiel et a pour objectif de vous aider à vous épanouir. J’ai donc besoin que vous soyez aussi sincère que possible.

— D’accord, murmurai-je.

— Bien, dit-il en s’installant dans un large fauteuil, un bloc note et un stylo à la main. Aimez-vous le sexe ?

— Oui, répondis-je, surprise.

— Avez-vous un orgasme à chacun de vos rapports ?

— En grande majorité, oui.

— Pratiquez-vous la masturbation ?

— Oui.

— A quelle fréquence ?

— Plusieurs fois par semaine quand tout va bien, murmurai-je.

Ces questions si directes me troublaient et je sentis mon vagin se contracter légèrement.

— Comment qualifieriez-vous la qualité de la communication entre vos partenaires et vous ?

— Très bonne, j’aime parler en faisant l’amour…

— Durant le rapport, vous arrive-t-il de prendre l’ascendant sur vos partenaires, et de quelle façon ?

— Mon mari aime que je le prenne avec un gode ceinture… J’aime aussi être au-dessus lors de la pénétration pour pouvoir caresser mon clitoris et mes seins tout en contrôlant le rythme et la profondeur de la pénétration.

Je me sentais à présent tout à fait à l’aise et les mots sortaient de moi avec la fluidité de l’eau. Le docteur me dévisageait, et je crus déceler une légère crispation de ses doigts sur sa cuisse, ce qui déclencha une nouvelle contraction au creux de mes reins.

Je sentais que mes tétons pointaient à présent ostensiblement à travers le petit pull sous lequel j’étais entièrement nue, mais étrangement, cette sensation était agréable, et même lorsque je croisai le regard du docteur qui semblait avoir remarqué cette érection de mon anatomie, je ne rougis plus.

— En fait, une fois l’acte lancé, je suis tout à fait à l’aise et je dirai même que j’ai une sexualité très épanouie et débridée… J’aime faire l’amour avec plusieurs hommes pour sentir à la fois leurs bouches et leurs sexes partout sur mon corps, j’aime qu’on me fesse, qu’on me sodomise, qu’on m’attache, j’aime sucer, être léchée, j’aime jouir plusieurs fois de suite et à grands flots si bien qu’il faut changer les draps, j’aime qu’on me domine, qu’on m’humilie, j’aime la lingerie, les sextoys, les films et les récits érotiques… Non, vraiment docteur, mon problème, c’est en amont de tout ça. Je n’arrive pas à m’avancer vers un homme, à l’attr a p e r, à le déshabiller… Je suis comme tétanisée. Je suis comme une petite fille prude qui minaude pour qu’on m’attr a p e et qu’on me baise enfin. Et j’en suis terriblement frustrée, je milite pour l’égalité entre les hommes et les femmes, et je me comporte comme une femme passive, dans l’attente d’être prise… Ah, soupirais-je enfin.

Le e docteur marqua un silence durant lequel il griffonna nonchalamment sur son bloc note ; mon expérience des hommes me suggéra que c’était surtout pour se donner une contenance qu’il feignait d’écrire : sa bouche était humide, son front légèrement luisant et son pied s’agitait nerveusement sur le sol.

Je pris alors le temps de l’observer à mon tour ; la trentaine, le teint mat, il semblait grand et bien bâti ; une barbe de quelques centimètres courrait le long de sa mâchoire et ses yeux noirs repassaient lentement sur ses notes. Il avait les paumes épaisses de ceux qui travaillent de leurs mains ce qui me surprit et me séduisit brutalement. J’osai un regard indiscret vers son entrejambe et crus entrevoir un relief prometteur.

Soudain, sur une impulsion, je me levai et m’approchai du docteur. Je m’assis sur le sol, à quelques centimètres de son fauteuil, les cuisses ouvertes et la poitrine en avant. Il me regarda faire, bouche bée, et je lui dis, très vite et dans un murmure :

— Je crois que je me sens prête pour un exercice pratique, docteur. J’imagine que vous avez un code déontologique très strict, c’est pourquoi je vous ferai part de mon consentement à chaque étape et vous demanderai le vôtre également.

Dans mon ventre, un mélange d’angoisse, de peur du rejet, et d’excitation s’étreignaient douloureusement ; je choisis de les ignorer et me plongeai dans le regard noir du docteur, qui semblait lui-même livré à un intense dialogue intérieur.

— J’aimerais que vous me regardiez me caresser les seins, susurrai-je, en détournant les yeux.

— D’accord, répondit-il dans un souffle.

Je remontai lentement le pull en cachemire sur ma peau jusqu’à découvrir un sein, que je commençai à malaxer lentement. Cette caresse, ainsi que le regard puissant du docteur posé sur moi, m’émut profondément et je pris un sein dans chaque main pour en pincer allègrement les tétons dressés, toute pudeur disparue.

La respiration haletante, je m’agenouillai pour porter mon visage à sa hauteur, et tout en continuant de me massez la poitrine, je demandai au docteur dans un souffle :

— Puis-je vous sucer, docteur ?

Je vis un éclair d’hésitation traverser son regard, puis il acquiesça sans un mot. Je retirai mon pull, nouai mes cheveux en une longue tresse et, toujours à genoux, la poitrine nue, je m’approchai plus près encore de lui, jusqu’à respirer son odeur. Délicatement, je le fis se lever et défis sa ceinture, puis, descendant son pantalon jusqu’aux chevilles, je le pris en bouche non sans avoir au préalable enduit chaque centimètre de son sexe de ma salive luisante.

Il poussa un gémissement et caressa ma nuque tandis que, lui toujours debout, le pantalon aux chevilles, et moi à moitié nue, je gobai son sexe lisse et épais. Il bandait déjà lorsque je l’avais dévoilé et je le sentais encore grossir dans ma bouche tandis que son gland m’emplissait. Je lui malaxais les couilles, les léchais, je faisais des va-et-vient avec son sexe dans ma bouche, j’aspirais son gland si fort qu’il gémissait à présent sans retenue, agrippé au fauteuil devant lui. Ma chatte ruisselait à présent, et mon vagin se contractait en spasmes douloureux.

Je recrachai sa bite un instant, le temps pour moi de retirer mon pantalon et de m’assoir dans le fauteuil.

— J’ai envie de me caresser en te suçant, si tu es d’accord.

Sa main prit la mienne avec impériosité et la dirigea vers ma chatte, ou il imprima à mes doigts un mouvement circulaire autour de mon clitoris. A présent confortablement assise dans le fauteuil, lui debout devant moi, je le repris en bouche avec d’autant plus de fougue que nos mains sur mon clitoris imprimaient un intense plaisir à ma chatte. Au bout de quelques minutes, je sentis les prémices d’un intense orgasme se profiler : je m’arrêtai net et il comprit mon signal.

Il me caressa le dos, les hanches, me fit me lever et m’installa sur lui, lui sous moi, la tête entre mes cuisses qu’il baisait et caressait délicatement. Il murmurait des paroles douces et apaisantes, comme s’il tentait de maîtriser le feu qui s’était emparé de moi. Au bout de quelques minutes, sa langue s’aventura entre mes cuisses, et, son nez écartant doucement mes poils pubiens, il écarta mes lèvres et commença de me lécher le clitoris avec la plus grande méthode. Désireuse de lui rendre ce plaisir, je me cambrai et le pris à mon tour en bouche ; dans cette position, seul lui pouvait bouger son sexe dans ma bouche, et c’est ce qu’il fit, doucement d’abord, et de plus en plus vite, comme pour me v i o l er la bouche.

Cette sensation tout à fait intrusive mêlée à sa langue qui aspirait, pressait, tétait, léchait ma chatte, bientôt rejointe par deux doigts qui s’immiscèrent respectivement dans mon vagin et dans mon anus, me fit très vite pousser des hurlements de plaisir incontrôlés. Mais, pas encore vaincue, je mouillais tant que je pus enduire mon index des fluides qui m’étaient accessibles dans cette position puis je pénétrai à mon tour le cul du docteur.

Il poussa un rugissement de plaisir, et son cul vint se plaquer contre ma main, comme pour enfoncer encore plus mon doigt dans cet orifice qu’il semblait tout à fait heureux de m’offrir.

Sa main se perdit derrière le canapé, et pendant quelques instants, ses caresses buccales furent moins précises. Mais il en revint bientôt, triomphant, un flacon de lubrifiant et un godemichés muni d’une petite poignée en son extrémité.

Son sexe toujours en bouche, j’entrepris, entre deux soubresauts de plaisir, d’enduire le jouet du fluide gras et visqueux, avant de le présenter doucement à l’entrée de son anus. Il poussa si fort son cul contre le jouet que je n’eus rien à faire, il s’y empala avec un cri de bonheur tout en me gratifiant d’une jouissive succion de mon clitoris. Son bassin continuait de faire des va-et-vient, tant pour jouer avec le sextoy dans son cul que pour jouir de son sexe dans ma bouche, tandis que ses doigts agiles qui me pénétraient également, alliés à sa langue experte, eurent raison de mes premières défenses.

Je jouis en un grand râle, répandant mon liquide de jouissance sur son beau canapé. Le docteur m’attrapa soudain et m’assis sur lui à califourchon, le gode toujours enfoncé dans son cul ; Je guidai fébrilement son sexe en moi jusqu’à le sentir m’emplir entièrement : cette sensation était délicieuse. Je commençai alors de nouveaux va-et-vient, tout en l’embrassant dans le cou, en me caressant les seins d’une main, le clitoris de l’autre.

L’orgasme précédent m’avait laissé sur la crête dangereuse de la cime du plaisir, et la sensation de son gland puissant en moi me fit bientôt à nouveau défaillir. Cet orgasme-là fut moins démonstratif, et plus intense à la fois. Il me balaya des orteils jusqu’au sommet du crâne, lentement, en partant d’une sensation d’intense chaleur autour de mon sexe qui rayonnait sous forme de lents frissons de pur plaisir. Je me laissai totalement aller tandis que mon partenaire s’abandonnait à son tour dans un long râle.

Nous restâmes quelques minutes enlacés dans le canapé trempé de ma jouissance, reprenant nos esprits. Puis le docteur murmura, en souriant :

— Je crois que cet exercice pratique vous a permis de surmonter la difficulté qui vous amenait dans mon cabinet, madame Chapuis.

Je répondis par un sourire.

Fin

Charlie May

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